Mis en avant

Conduite à tenir devant une lésion musculaire récente

Que faire en cas de lesion musculaire recente?

Votre osthéo vous donne des conseils sur les comportements à adopter lors d’une lesion musculaire, et vous explique la prise en charge médicale étape par étape.

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Développement des dents chez l’enfant

Chez certains nourissons, l’apparition des dents de lait (aussi appelées « dents primaires » ou « dents de bébé ») passe presque inaperçue, tandis que chez d’autres elle s’accompagne de malaises ou d’inconforts. 

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Entorse de cheville

L’entorse de cheville est l’une des blessures articulaires les plus courantes.

La majorité des entorses se produisent au cours d’une activité sportive, alors que les autres surviennent lors d’une perte d’équilibre, d’un faux mouvement ou à la suite d’un accident.

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Les avantages du renforcement musculaire avec bandes élastiques

Intégré dans un programme de musculation ou dans une simple remise en forme, l’utilisation de bandes élastiques s’avère très bénéfique.IMG_2790.jpg

Le travail avec élastiques est utilisé par les sportifs et athlètes pour améliorer la performance.

C’est en effet un très bon outil qui propose plusieurs avantages :

  • Résistance progressive

Contrairement au renforcement avec haltères où la résistance est constante sur tout le mouvement, l’élastique permet une résistance qui varie en fonction de son étirement.

Plus la tension est importante, plus la difficulté de l’exercice est grande.

 

  • Améliore la posture

Le travail élastique demande un gainage constant et crée un déséquilibre permanent de l’ensemble du corps.

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Les bandes élastiques permettent de corriger les dysfonctions du geste sportif en accentuant les déséquilibres posturaux. De ce fait le corps va réagir pour contrer le déséquilibre et provoquer une amélioration du geste en reprogrammant un schéma moteur plus adapté pour le corps et la posture.

 

  • Améliore la mobilité articulaire

L’utilisation d’un élastique est très efficace pour travailler les étirements, gagner de la souplesse et mobiliser les articulations.

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  • Limite le risque de blessure

La résistance progressive, le travail de gainage, l’amélioration de la posture et de la mobilité articulaire favorise la diminution des blessures.

De plus, l’élastique atténue naturellement les tensions lorsque les angles de travail ne sont pas favorables.

L’allègement des forces exercées sur les articulations diminue les contraintes et limite le risque de blessures.

 

  • Permet de se délester

En se délestant, les bandes élastiques facilitent certains mouvements et permettent alors de mieux se placer. Cela diminue les compensations éventuelles qui sont nuisibles au sportif.

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  • Amélioration de la force/vitesse/puissance

L’augmentation de la résistance élastique notamment lors des derniers degrés d’amplitude sollicite davantage de fibres musculaires qu’avec le même exercice en charge constante.

 

L’élastique ralentit l’accélération en fin de mouvement. La diminution progressive d’accélération va permettre au final d’augmenter les capacités de celle-ci.

 

Les entrainements avec élastiques favorisent la phase excentrique du mouvement (phase de retour) ce qui provoquent un recrutement musculaire plus important.

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  • Facile à transporter

Les bandes élastiques ne sont pas encombrantes et donc faciles à transporter.

 

  • Permet de réaliser des exercices très variés

 

 

N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe du sport pour toutes questions sur votre « geste sportif » et sur vos « déséquilibres posturaux ».

 

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Ostéopathe du Sport

 

 

 

 

 

Les différents traumatismes musculaires

La pratique sportive met souvent les muscles à rude épreuve. Malheureusement, il arrive que ces sollicitations musculaires aboutissent à une « blessure ».

Il existe de nombreux traumatismes dont les causes et les conséquences sont très différentes.

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  • Les crampes

Les crampes sont des contractions involontaires et douloureuses d’un muscle. L’arrêt de l’activité est immédiat.

Les facteurs favorisants les crampes sont le manque d’hydratation, la fatigue générale, une légère carence en sels minéraux, un mauvais échauffement et une charge de travail musculaire trop importante.

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Capture d’écran 2019-03-04 à 12.37.27.pngConduite à tenir devant une crampe :

  • Hydratation++
  • Etirement passif
  • Massage direct
  • Application de chaud

 

  • Les courbatures

Douleur qui survient après un effort physique inhabituel (par son intensité ou sa durée importante). Elles peuvent être la conséquence d’un étirement excessif au mauvais moment. Les courbatures apparaissent généralement 24 à 48 h après l’effort et peuvent durer plusieurs jours. Elles sont bégnines et restent généralement sans complications.

 

Capture d’écran 2019-03-04 à 12.37.27.pngConduite à tenir devant une courbature :

  • Hydratation
  • Garder les muscles actifs
  • Massage
  • Application de chaud

 

  • Les contusions

Les contusions sont produites par un choc direct sur le corps musculaire. Elles correspondent à un écrasement musculaire qui peut laisser apparaître un épanchement de sang (hématome).

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I1744.jpg.pngConduite à tenir devant une contusion :

  • Glaçage de la zone
  • Surélévation du membre
  • Compression de la zone

 

  • La contracture

C’est une contraction réflexe de plusieurs fibres musculaires (involontaire).

 

Capture d’écran 2019-03-04 à 12.37.27.pngConduite à tenir devant une contracture :

  • Massage
  • Application de chaud

 

  • L’élongation

C’est l’atteinte de quelques fibres musculaires par micros déchirures. L’élongation est provoquée par un étirement excessif du muscle (lors d’un mouvement trop rapide ou lorsque l’amplitude dépasse la capacité élastique du muscle).

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I1744.jpg.pngConduite à tenir devant une élongation :

  • Glaçage de la zone
  • Surélévation du membre
  • Compression de la zone

 

  • Le claquage ou déchirure

Le claquage correspond à la déchirure de quelques fibres musculaires. La douleur est vive et l’impotence est immédiate. Il est généralement provoqué par un mouvement violent, non contrôlé et dépassant l’amplitude physiologique musculaire. Il existe plusieurs degrés de déchirures.

Pour prévenir le claquage, il est important de faire un échauffement de bonne qualité et de garder une souplesse suffisante.

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I1744.jpg.pngConduite à tenir devant un claquage :

  • Glaçage de la zone
  • Compression du membre
  • Repos
  • Surélévation du membre
  • Massage par un professionnel de santé

 

 

  • Les tendinites

Une tendinite est une inflammation du tendon. C’est le résultat d’une sur-utilisation ou d’une mauvaise utilisation d’un muscle au cours d’un geste sportif ou professionnel.

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I1744.jpg.pngConduite à tenir devant une tendinite :

 

  • Glaçage de la zone
  • Massage
  • Cataplasme d’argile
  • Application d’huiles essentielles : Gaulthérie, Arnica…
  • Pose de bandes Kinésio-taping
  • Traitement par ostéopathie

 

 

 

 

Traumatismes musculaires Application de??
Crampes Chaud
Courbatures Chaud
Contusions Froid
Contractures Chaud
Elongation Froid
Claquage ou déchirure Froid
Tendinite Froid

 

N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe pour toutes questions sur vos traumatismes musculaires.

 

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Ostéopathe du Sport

 

 

 

Les coliques du nourrisson

Les coliques du nourrisson sont très fréquentes. Elles arrivent en général deux à trois semaines après la naissance, se manifestent de façons impressionnantes et disparaissent vers le 3ème mois.

Rassurez-vous elles sont bénignes !!

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Quels symptômes ?

Quelques temps après la tété, durant la digestion, bébé se met à pleurer de façon intense en poussant des cris stridents et inconsolables.

Il est agité, serre les poings et devient souvent rouge.

Son ventre devient dur et il replie les jambes contre son ventre.

Il émet beaucoup de gaz, ses selles sont explosives et a les fesses très irritées.

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Les causes ?

Les coliques du nourrisson sont directement liées aux repas de bébé ainsi qu’à sa digestion.

Le système digestif du nourrisson est immature et donc très sensible.

La plupart du temps il s’agirait de la fermentation au niveau du côlon qui serait à l’origine de ces maux.

Le lait maternel est très riche en lactose et peut fermenter, c’est le cas également de certains laits artificiels.

L’aspiration d’air durant la tété est également cause de coliques.

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Quelques conseils pour soulager et diminuer les coliques de bébé :

 

  • Pour l’allaitement maternel : il est conseillé de donner deux à trois fois le même sein pour avoir un lait plus gras et moins riche en lactose. En effet, le début du sein est un lait riche en lactose et donc plus difficile à digérer

 

  • Il faut choisir une tétine adaptée à votre bébé qui limite l’air avalé lors de la tétée

 

  • Adapter la tétine si bébé boit trop rapidement

 

  • Eviter la suralimentation, et fractionner les repas en prévoyant des pauses pour lui « faire un rot » (si il le faut)

 

  • Faites faire le rot à bébé

 

  • Verticaliser le plus possible bébé après les repas

 

  • Faites un «  peau à peau » après les repas

 

  • Bercer le bébé et faites lui un massage abdominal (dans le sens des aiguilles d’une montre)

 

  • Ne pas trop serrer les couches et les vêtements de bébé.

 

L’ostéopathie est une méthode très efficace pour soulager les coliques du nourrisson. L’ostéopathe libérera les tensions du système digestif et saura vous conseiller pour le meilleur confort de votre bébé.

 

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Spécialisé en pédiatrie

 

 

Développement du nourrisson et de l’enfant

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Quelques points clefs pour s’y retrouver dans le développement du nourrisson et de l’enfant. (Ces étapes peuvent varier en fonction de chaque enfant).

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N’hésitez pas à solliciter votre ostéopathe pour toutes consultations ou questions sur le développement de votre enfant!!

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Spécialisé en pédiatrie

Plagiocéphalie ou Syndrome de la tête plate chez bébé

Le syndrome de la tête plate est une déformation par laplatissement du côté et/ou de l’arrière du crâne chez bébé. Bien souvent la plagiocéphalie est due à un mauvais positionnement de la tête.

Rassurez-vous c’est bénin et réversible !!

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La tête du nourrisson est molle et malléable jusqu’au 12ème mois environ. C’est pourquoi elle est déformable à la moindre tension constante.

Ces déformations sont très fréquentes et les causes sont très variées :

 

  • Une mauvaise position de bébé dans le ventre de la maman
  • Une utilisation de forceps lors de l’accouchement
  • Un accouchement long et traumatisant
  • Un torticolis congénital
  • Une mauvaise position de la tête de bébé durant les premiers mois de vie (en éveil ou au couchage)

 

Dans toutes ces situations, il est fortement conseillé de consulter votre ostéopathe afin de traiter ou prévenir le plus tôt possible la déformation du crâne de bébé.MR hand.jpg

 

La plupart des plagiocéphalies disparaissent en quelques semaines dès lors que bébé adopte une meilleure position.

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Il est important de solliciter la mobilité de la tête de l’enfant pour pallier et éviter le syndrome de la tête plate. Ci-dessous quelques conseils :

  • Stimulez le regard de bébé des deux cotés (pour favoriser la rotation de tête)
  • Faites jouer bébé sur le ventre (sous surveillance) en période d’éveil
  • Pensez à alterner les positions durant la tété (tenir le biberon de la main droite puis de la main gauche)
  • Changez régulièrement la position du berceau dans la maison (le regard de bébé sera automatiquement porté vers vous)
  • Diminuez le temps dans les coques de transports type « cosy » (qui limitent les mouvements de rotations de tête)
  • Essayez d’alterner l’orientation de la tête de bébé au couchage

 

N’hésitez pas à contacter votre ostéopathe pour toutes questions ou consultations sur le crâne de votre bébé.

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Spécialisé en pédiatrie

Régurgitations de bébé et reflux gastro-oesophagien ( RGO)

Le reflux gastro-oesophagien ou RGO touche deux tiers des nourrissons. C’est l’une des principales problématiques en pédiatrie.

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Le système digestif est immature chez le nouveau-né. Durant le RGO le sphincter inférieur de l’œsophage ne joue pas bien son rôle et laisse remonter les aliments de l’estomac vers la bouche sous forme de jets.

 

Rassurez-vous, le RGO est la plupart du temps sans gravité. En revanche, si les reflux deviennent sévères, il sera important de consulter le pédiatre.

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Les reflux de votre bébé peuvent être améliorés voire réglés par quelques gestes simples.

 

  • Adopter une position plus verticale pendant et après la tétée

La tête de votre bébé doit être plus haute que son tronc durant la tétée. Il est important de garder votre enfant vertical quelques temps après la tétée.

  • La tétine doit être adaptée

Il faut choisir une tétine adaptée à votre bébé qui limite l’air avalé lors des repas.

  • Les repas ne doivent pas être abondants

Fractionner les repas en prévoyant des pauses pour lui faire un rot (si il le faut).

  • Surélever le matelas au niveau de la tête

Verticaliser légèrement la tête de votre bébé pour éviter la remontée du bol alimentaire.

  • Ne pas trop serrer les couches et les vêtements

En serrant trop fort les couches et les vêtements l’abdomen sera comprimé et favorisera les reflux.

  • Eviter au maximum les coques, cosy, nacelle pour bébé

La position de votre bébé n’est pas optimale dans les coques. Il est vouté, plié en deux, ce qui provoque une pression abdominale et donc potentiellement des reflux.

  • Eviter les zones de tabagisme

Le tabagisme passif majore les reflux.

  • Changer de lait

Un lait pré-épaissi ou anti-régurgitations peut être conseillé par un professionnel de santé. Cela diminuera la fréquence et le volume des régurgitations.

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L’ostéopathie peut également soulager les reflux de votre enfant. L’ostéopathe libérera les tensions du système digestif et saura vous conseiller pour le meilleur confort de votre bébé.

Matthieu Rollin

Ostéopathe D.O – Posturologue

Spécialisé en pédiatrie

Le sommeil du nourrisson

fig1.jpgLe sommeil du nourrisson n’est pas toujours de tout repos… pour ses parents ! Ses rythmes ne sont pas ceux de l’adulte, et il faut du temps – et beaucoup de patience – pour que tout se mette en place.

Le sommeil se conjugue et se décline en fonction de l’âge et de l’environnement. Les écueils sont nombreux. Mais les problèmes du sommeil du nourrisson ne sont pas une fatalité.

Le bon sommeil s’apprend aussi. Et ce petit guide vous permettra, nous l’espérons, de mieux connaître l’organisation du sommeil dans les premiers mois de la vie.

Observez votre enfant pour mieux le comprendre. S’il est unique, il est aussi comme les autres bébés: il a besoin de stabilité, de sérénité et de tendresse pour sa sécurité et son bien être qui vont favoriser l’installation correcte de ses rythmes de sommeil.

Aucun parent n’est parfait ! Et le monde dans lequel nous vivons ne nous aide pas beaucoup. Comptez cependant sur votre intuition et votre savoir faire et n’hésitez pas à demander conseil !

Comment savoir si mon bébé est bien réveillé ?

fig2.jpg Les cycles de sommeil du nourrisson durent 50 minutes et le sommeil débute par du sommeil agité (du sommeil avec rêves) et se poursuit avec du sommeil calme, jusqu’à 4 ou 6 mois. Le sommeil agité ressemble à de l’éveil mais n’est pas de l’éveil: le bébé a des mouvements du visage, des « mimiques », qui sont les signes de son activité cérébrale, de la mise en place de ses circuits nerveux, et de son apprentissage à éprouver des émotions et à les communiquer. Il est agité de mouvements corporels. On peut donc croire que l’enfant est en train de se réveiller, mais en fait, il dort et c’est du sommeil à respecter au maximum.

Un bébé est bien réveillé quand il est calme, les yeux bien ouverts, quand il regarde et communique… mais aussi quand il réclame avec énergie ! C’est le moment de le prendre et s’en occuper.

Faut-il réveiller un bébé pour lui donner à manger ?

fig3.jpgEn principe non. Il faut profiter d’un éveil spontané du bébé pour lui donner à téter ou pour s’en occuper.

Des cas particuliers: les prématurés ou les bébés de petit poids, qui ont besoin d’être nourris fréquemment, parce qu’ils n’ont pas de réserve, et parce que parfois ils n’ont pas la force de « réclamer ». Par contre à partir de 4 mois environ, on peut l’aider à se régler en lui donnant à manger à des heures plus régulières.

Mon bébé dort peu dans la journée. Est-ce normal ?

fig4.jpgPeut-être est-ce parce qu’il est petit dormeur… ou peut-être parce qu’autour de lui il y a une ambiance un peu trop excitante. Dans ce cas non seulement le bébé dort peu, mais de plus il pleure souvent !

Un enfant ne doit pas être constamment stimulé. Il a aussi besoin de calme, de sérénité, de stabilité.

Pourquoi les bébés dorment-ils beaucoup ?

fig5.jpgLe nouveau-né dort beaucoup (en moyenne 16 h sur 24 heures), car l’une des fonctions du sommeil chez le nourrisson est la maturation du cerveau. C’est aussi pendant son sommeil que sont sécrétées les hormones nécessaires à sa croissance. Cependant il existe, comme chez l’adulte, des grands dormeurs et des petits dormeurs, sans que cela gêne cette maturation.

Que faire s’il prend le jour pour la nuit ?

fig6.jpgC’est tout à fait normal dans les premières semaines de la vie. L’horloge interne (l’horloge biologique qui commande les rythmes humains) n’est pas encore réglée sur 24 heures. La périodicité jour/nuit apparaît spontanément vers 1 mois: les éveils dans la journée s’allongent un peu, les plages de sommeil nocturne aussi… Vers 4 mois, tout est en place en principe, et le bébé peut dormir des nuits de 8 h à 9h! D’autres bébés sont plus lents à établir leur rythme. Il faut les y aider.

Comment aider bébé à établir son rythme ?

– Accentuer le contraste Jour/Nuit. Le mettre dans l’obscurité la nuit, dans une pièce à la lumière, le jour. Lui parler et jouer avec lui le jour; s’en occuper la nuit en silence et dans une demi-obscurité.

– Et à partir de 4 mois régulariser les horaires de lever et de coucher, ainsi que les heures de repas. Ces « donneurs » de temps vont faciliter l’apparition d’éveils de plus en plus longs dans la journée, et des plages de sommeil de plus en plus longues la nuit.

A quel âge mon bébé doit-il faire ses nuits ?

fig7.jpgEn général vers 4 mois. Mais il est difficile de donner un âge précis étant donné la grande différence d’un enfant à un autre. Si à 4 mois votre enfant ne fait pas ses nuits, il ne faut pas lui en vouloir. Il a besoin d’être aidé. A vous de respecter les  »donneurs de temps ».

Les pleurs du soir : que faire ?

fig8.jpgLa mise en place du rythme jour/nuit s’accompagne de signes désagréables pour les parents. En effet, l’enfant qui avait passé une journée calme, avec des horaires presque organisés, se met à pleurer désespérément en fin d’après-midi. Rien ne semble pouvoir sortir l’enfant de cet important malaise. Presque toujours ces signes sont interprétés à tort comme des signes de faim ou de douleur indéterminable. Il s’agit de la première manifestation de la phase normale d’hyperactivité en fin de journée. L’enfant a littéralement « emballé » son système d’éveil et ne sait plus l’arrêter. La seule façon d’en sortir est de l’apaiser en lui procurant le plus de calme possible et le plus de sécurité: pièce sombre, calme, bain chaud dans une pièce peu éclairée, ventre calé sur les genoux ou l’épaule d’un des parents, pas de paroles, pas de stimulations, pas de biberon. Si les pleurs continuent, le laisser seul dans la chambre sombre. Lui laisser la possibilité de s’apaiser seul.

Pourquoi mon bébé se réveille-t-il plusieurs fois par nuit ?

fig9.jpgJusqu’à 1 mois il ne reconnaît pas le jour et la nuit. Il a des plages de sommeil et d’éveil régulièrement répartis sur les 24 h. Il ne faut pas s’étonner qu’il s’éveille plusieurs fois dans la nuit durant les premières semaines de vie.

Entre 3 mois et 6 mois, la structure du sommeil n’est pas encore bien solide, et l’enfant se réveille plusieurs fois dans la seconde partie de la nuit. C’est normal et fréquent (le sommeil est très fragile entre 2 cycles). Il peut cependant rester calme dans son lit, les yeux ouverts et se rendormir.

Il n’y a problème que si l’enfant réveille ses parents demande un biberon, ou à être bercé, s’il a besoin de quelqu’un pour se rendormir.

Aidez le à trouver dès le premier endormissement les moyens de s’endormir seul (doudous…).

De toute façon (et ceci est valable dès le 1er mois) ne vous précipitez pas ! Ce n’est peut-être qu’un petit rêve. Estimez la qualité ou l’intensité des pleurs, l’urgence de l’appel et n’y allez que si cela vous paraît nécessaire.

Ne restez que quelques minutes, le temps de le rassurer, sans le prendre dans vos bras, ni lui donner à manger.

Faut-il le nourrir à chaque fois qu’il pleure ?

fig10.jpgNon. Sauf dans les premières semaines, la nuit: il peut avoir besoin d’une ou deux tétées supplémentaires (surtout s’il est prématuré ou de petit poids). Vers la fin du premier mois, le bébé va espacer lentement, mais plutôt irrégulièrement, ses repas. Aux environs de 4-5 mois, un enfant (non prématuré, en bonne santé) ne doit plus se réveiller la nuit pour manger. S’il se réveille, il faut lui donner la possibilité de se rendormir de lui-même et ne pas penser systématiquement qu’il a faim. De jour comme de nuit, si l’on continue à donner à manger à l’enfant alors qu’il n’a pas faim, on lui donne à penser qu’il ne peut s’apaiser ou se rendormir qu’en mangeant. De plus il faut savoir qu’un enfant qui avale de grandes quantités de liquides la nuit urine énormément: ses couches débordent, il est tout mouillé et il a froid. Inconfort qui va obligatoirement le réveiller et le faire pleurer.

Lorsqu’il pleure, faut il le prendre ?

fig11.jpgPleurer pour le nourrisson est son seul moyen d’expression (faim, soif, colique, fatigue, besoin de câlin…) D’abord le mettre dans les meilleures conditions de sommeil (silence, calme). S’il a besoin de dormir, il s’apaisera et trouvera le sommeil plus ou moins vite. S’il a une autre demande (s’il a faim, soif, s’il est mouillé, a trop chaud, trop froid, ou des coliques), il saura le faire comprendre par des cris d’appel énergiques.

Quelle est la meilleure façon de coucher un bébé ?

fig12.jpgDans un berceau, ou un lit pas trop grand dont il puisse toucher un bord avec son dos (sentir des limites de sécurité !). Le matelas doit être ferme sans oreiller, ni couette, adapté à la taille du lit

* La température de la chambre: 19°, 20° suffisent ! Le bébé ne doit pas être trop couvert (surtout s’il a de la fièvre).

* Pendant sa première année, le nourrisson doit être couché sur le côté ou sur le dos (pas sur le ventre sauf indication médicale): son visage reste ainsi dégagé, il respire mieux, il ne risque pas de s’enfouir sous ses couvertures.

A quel âge bébé doit-il s’endormir seul dans son lit ?

Dès que bébé ne s’endort plus systématiquement après la tétée et qu’il est capable de maintenir un éveil calme, il est bon de le coucher dans son lit et sa chambre pour qu’il puisse prendre connaissance de son environnement. Un bon investissement de la chambre favorise un bon endormissement; lors des éveils de nuit, l’enfant se rendormira d’autant plus facilement qu’il se sentira en sécurité, dans un environnement familier. Si les parents prennent l’habitude de l’endormir dans les bras ou dans le lit… lorsque l’enfant se réveillera dans nuit, il ne reconnaîtra pas son environnement et réclamera à nouveau les bras le lit de ses parents pour pouvoir se rendormir.

Doudou, oui ou non ?

fig13.jpgBien sûr que oui ! A condition qu’il soit d’une taille raisonnable, qu’il ne présente pas de risque pour l’enfant, qu’on accepte qu’un « doudou » s’imprègne d’une odeur familière et rassurante, et qu’on ne le lave que rarement !

Le doudou, c’est l’objet « transitionnel » qui le relie à la mère; elle n’est pas là, mais c’est un peu d’elle que 1’enfant conserve près de lui!

Mobile ou boîte à musique ?

fig14.jpgNe pas en abuser. Car toute cause de surexcitations visuelles ou auditives peut entraîner chez l’enfant des difficultés à dormir. Il peut être débordé par des stimulations qu’il ne peut « encaisser », « gérer ». Trop de sollicitations sont la cause d’une fatigue excessive…

Par contre vous pouvez chanter….

La tétine ou le pouce ?

fig15.jpgTéter est pour le bébé un vrai plaisir fondamental. Certains découvrent tout seuls le pouce, et c’est sûrement la réponse la plus naturelle à leur recherche de plaisir; c’est en plus le début de l’exploration du corps ! (Cela ne déforme pas la cavité buccale, tout au moins au début de la vie, ni plus tard quand cela ne devient qu’un rituel d’endormissement).

Dans d’autres cas, les parents proposent une sucette au bébé pour qu’il se calme; c’est tout à fait acceptable pour aider l’enfant jusqu’à l’âge de 3 mois. Mais n’oubliez pas que bébé aura toujours besoin de vous pour retrouver sa tétine ! C’est bien qu’il trouve d’autres moyens pour se calmer et se sécuriser (par exemple le doudou familier).

Le sirop pour dormir. Oui ou non ?

fig16.jpgNon, compte tenu des risques chez le petit enfant. Chez l’enfant plus grand, il ne devrait être utilisé qu’exceptionnellement, pour passer un cap difficile et sur avis médical. Si vous avez le sentiment d’être complètement dépassés par les problèmes de sommeil de votre bébé, il faut en parler avec les professionnels de la santé. A cet âge, il n’y a que très rarement des troubles du sommeil. Il s’agit le plus souvent de problèmes de mise en place des rythmes, ou de mauvais conditionnements.

Certains pères sont-ils sourds ?

fig17.jpgOn pourrait parfois le croire. Mais cette surdité de protection disparaît lorsqu’ils se savent responsables de l’enfant… Certaines mères, très possessives et exclusives, s’accommodent de cette surdité; la plupart voudraient bien partager les tâches, tout comme les joies !

Un petit train pour mieux comprendre le sommeil

fig18.jpgLes sommeils de l’Adulte et du Bébé, non seulement ne sont pas organisés de la même façon, mais de plus, leurs « tempos » sont différents. Ceci est source de bien des difficultés chez les parents: leur sommeil est perturbé par les pleurs d’un bébé bien réveillé, alors qu’eux mêmes sont en sommeil profond ou alors ils veulent s’occuper de leur enfant, alors que ce n’est pas son moment d’éveil …

Mieux connaître le sommeil ne permettra peut-être pas aux parents de mieux dormir, mais sûrement de mieux comprendre, accepter, dédramatiser… et de mieux respecter le sommeil de leur nourrisson. Pour mieux comprendre, nous vous invitons à embarquer dans les trains du sommeil… Car finalement, il s’agit bien d’une histoire de train….

Le sommeil est constitué d’une succession de petits trains qui nous emmènent en voyage

Chaque petit train correspond à un cycle de sommeil et est composé de plusieurs wagons qui représentent les différents stades de sommeil. La longueur des trains (c’est-à-dire la durée des cycles) mais aussi leur composition, varie d’âge en âge: chez le nouveau né, chaque train est constitué de 2 wagons (1 wagon de sommeil agité et un wagon de sommeil calme) alors que chez l’adulte, chaque train en comprend 5 (2 wagons de sommeil lent léger, 2 wagons de sommeil lent profond, 1 wagon de sommeil paradoxal).

De la naissance à 2 mois

Les trains sont courts et nombreux, et les voyages (plages de sommeil comprenant un ou plusieurs trains) se répartissent tout au long des 24 heures. Bébé commence son voyage par du sommeil agité et le poursuit par du sommeil calme. Au bout de 50 minutes, entre 2 trains, le bébé est tout près de l’éveil, dans une période de sommeil intermédiaire (sommeil très très léger).

De 2 à 6/9 mois

  • Les trains sont plus longs (70 minutes environ).
  • Le sommeil agité devient, dès 2 mois, du sommeil paradoxal comparable à celui de l’adulte (sommeil des rêves).
  • Le wagon de sommeil calme se transforme en 2 wagons de sommeil lent.
  • Les voyages deviennent progressivement plus longs la nuit (12 heures en moyenne, soit 10 à 12 trains).

Pendant la journée, les voyages sont plus courts et sont entrecoupés d’éveils de plus en plus longs.

Le sommeil agité (équivalent du sommeil paradoxal de l’adulte)

Le visage du bébé est animé de petits mouvements, sa respiration est irrégulière, l’activité de son cerveau est intense. Il peut avoir des mouvements corporels au cours desquels il devient rouge, s’étire, grogne. Parfois il peut ouvrir les yeux un court instant. Cela dure de quelques secondes à 1 à 2 minutes et il se calme.

Le sommeil calme (équivalent du sommeil lent)

Le bébé est immobile, ses yeux sont fermés sans mouvements oculaires, son visage est détendu. Parfois il a des mouvements de succion périodiques. Sa respiration est calme et régulière.

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« Plaquette Réalisée par ADESSI avec le concours de : PROSOM
  • F Delormas, Médecin, Directeur de PROSOM 
  • A. Lestournelle, Médecin, ADESSI PROSOM 
Unité de Sommeil de l’enfant / Hôpital Lyon Sud 
  • M.J. Challamel, Pédiatre, Chercheur INSERM U52 
INSERM U480
  • C. Cannard, Psychologue 
  • J. Louis, Ingénieur de Recherche 
Graphismes 
  • Laurent Courtois 
Plaquette Financée par : CPAM de Grenoble »